"Une pathétique sortie médiatique": Christelle d’Intorni répond aux nouvelles accusations de Gaël Nofri

Nouvel épisode du conflit sans fin entre Gaël Nofri, adjoint au maire de Nice, et la députée UDR Christelle D’Intorni. En 2024, cette dernière avait déposé plainte contre l’élu niçois pour diffamation après que celui-ci a estimé que la parlementaire multipliait les absences en conseil métropolitain. Dans un communiqué diffusé jeudi, Gaël Nofri a tiré à boulets rouges contre son adversaire, exigeant qu’elle "rembourse à la Métropole" le coût de la procédure judiciaire.
La procédure a suivi son cours et la députée avait fait appel de la première décision de justice, "tout en demandant la protection fonctionnelle de la Métropole NCA, occasionnant des frais auprès de notre collectivité", pointe Gaël Nofri. Si la députée a choisi de se désister en appel l’adjoint à la mairie de Nice estime qu’elle doit désormais payer l’addition. Il réclame à la députée de "rembourser à la Métropole NCA le coût de cette inutile procédure à laquelle elle a renoncé."
"Faire de la politique n’excuse pas tout"Une attaque en règle qui fait sortir la députée de ses gonds.
"J’ai usé des voies légales pour faire sanctionner une infraction pénale prévue à l’article 29 de la loi de 1881. Oui en France on ne peut pas insulter et diffamer publiquement les gens! Faire de la politique n’excuse pas tout. Contrairement à ce que prétend M. Nofri, je n’ai jamais demandé la protection fonctionnelle à la Métropole. Moi qui suis la victime, je n’ai jamais demandé aux contribuables niçois de payer à ma place contrairement à lui qui n’a pas sorti un euro de sa poche et qui a fait assumer ses frais d’avocat par le contribuable niçois! C’est tellement facile de faire assumer ses frasques par les autres. Suite à un problème procédural et d’un commun accord, M. Nofri a accepté de mettre un terme à la procédure, car cela lui évitait d’être jugé sur le fond et de devoir assumer ses propos. Oser écrire dans un communiqué de presse que j’aurai engorgé les juridictions avec ma procédure est bien peu avisé quand la mairie et le domicile de certains adjoints sont perquisitionnés toutes les semaines! Cette pathétique sortie médiatique n’est qu’un vulgaire contrefeu pour essayer de faire oublier l’affaire de la statue de Jeanne D’arc, les irrégularités substantielles décelées dans la passation de ses marchés à Parcs d’Azur, et pour tenter d’occulter les 13h de garde à vue du maire de Nice pour détournement de fonds public, faux en écritures publique et prise illégale d’intérêt. Finalement la seule vérité qui émane de son communiqué de presse c’est qu’on ne peut empêcher un chien d’aboyer, ni un menteur de mentir."
Nice Matin